C’est à 7h30, devant la gare TGV, que commence cette aventure. Les parents déposent peu à peu leurs enfants, qui rejoignent les internes déjà sur place, encadrés par l’équipe pédagogique du lycée. Encore un peu ensommeillés, les élèves enfilent les t-shirts colorés, conçus pour les identifier tout au long de la journée.
8h14 : En route pour Paris !
Le train démarre et, avec lui, l’excitation monte. Les conversations s’animent dans le wagon : « Les gars, on pourrait passer à la télé, vous imaginez ? » s’enthousiasme un élève. Entre deux rires et quelques discussions, le sujet des Jeux Paralympiques et du volley assis arrivent. « Je pense que ça va être dingue, c’est une expérience unique » lance Lynette, pleine d’anticipation. Les élèves partagent leurs impressions sur les athlètes paralympiques et les défis qu’ils surmontent : « Ils arrivent à faire du sport malgré leurs handicaps, alors que nous, sans problème, on aurait du mal à leur niveau » affirme Melinda, admirative. Maël, lui, se remémore un essai de basket en fauteuil : « J’ai déjà essayé, et franchement, c’était super difficile. »
12h15 : Arrivée au stade
L’énergie des volontaires accueille le groupe dès l’entrée. Les élèves, encore plus enthousiastes, saluent tous les bénévoles en arrivant. Le match a déjà commencé, et le bruit des supporters résonne dans le stade. Les élèves, impatients, courent presque derrière la volontaire chargée de les installer. « Allez les Bleus ! » s’écrie Marrynella, alors que tout le monde prend place.
13h00 : Le match en plein cœur de l’action
La compétition est à son apogée. Les chants, les cris, et les applaudissements rythment le match, et les jeunes, transportés par l’ambiance, hurlent à l’unisson : « Qui ne saute pas n’est pas français ! » Malgré leur soutien, l’équipe de France s’incline face à l’Ukraine, qui termine à la 7ème place.
Entre les matchs, les élèves profitent d’un temps libre pour explorer le stade. Certains ont même la chance de croiser et d’échanger avec des athlètes paralympiques, un moment unique pour ces jeunes. Au milieu des boissons et des snacks, les discussions vont bon train : « C’est vraiment impressionnant », « Ils ont bien joué, mais je suis quand même déçu qu’ils aient perdu », ou encore « C’est tellement différent de voir un match en vrai, l’ambiance est incroyable ». Beaucoup réalisent à quel point cette expérience est exceptionnelle : « Un moment magique qui n’arrive qu’une fois en France. »
14h00 : Place aux femmes !
Le coup d’envoi du match féminin est donné, avec une Marseillaise pleine de ferveur. Les élèves vibrent à chaque point marqué par l’équipe française, mais le Rwanda prend rapidement l’avantage. Malgré les encouragements et les cris de soutien, les Françaises s’inclinent, laissant le Rwanda décrocher la 8ème place. L’intensité et l’émotion du match marquent les élèves, même si le résultat ne tourne pas en faveur des Bleus.
15h30 : Balade parisienne
Un peu déçus mais loin d’être abattus, les élèves prennent le chemin du RER, puis arpentent les quais de Paris pour une dernière découverte. Le soleil brille sur la capitale, et les discussions s’orientent vers la beauté de la ville : « C’est incroyable, on voit la tour Eiffel et Notre-Dame ! » s’émerveille un groupe. Cependant, certains restent perplexes devant la frénésie urbaine : « Moi, je ne pourrais pas vivre ici, c’est trop bruyant, trop de voitures », remarque un élève, un peu déroutée par le contraste avec la tranquillité de la campagne.
18h14 : Retour vers le sud
Dans le train qui les ramène à Valence, les élèves sont fatigués, mais heureux. Pour certains, cette journée a été pleine de premières : « C’était la première fois que je prenais le train, que je venais à Paris et que j’assistais à une compétition sportive. » Le debrief commence spontanément : « Ça m’a fait découvrir un nouveau sport », « L’ambiance était géniale », « Paris est une très belle ville quand même !. »
Une journée gravée dans les mémoires
Cette journée aura marqué les esprits des 3èmes et des 2ndes du lycée Val de Drôme. Paris, ses jeux, ses athlètes et l’effervescence de la capitale ont offert à nos élèves une expérience qu’ils n’oublieront pas de sitôt. Une belle leçon d’humanité, de dépassement de soi et de respect, qui marquera les élèves.
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(c) Crédit photos : Marc Rousseau